samedi, novembre 23

Vladimir Poutine a évoqué l’utilisation d’un missile Orechnik contre l’Ukraine.
Le président russe souhaite qu’une production en série soit lancée et que de nouveaux tests soient menés.
Le développement de ce type de missiles présenté comme une « importance vitale » pour Moscou.

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Guerre en Ukraine : mille jours depuis l’invasion russe

Utilisé la veille pour frapper l’Ukraine, le nouveau missile balistique hypersonique Orechnik a été mis en avant par Vladimir Poutine en cette fin de semaine. Le président russe ordonné sa production en série, ainsi que la poursuite des tests au combat. « Nous poursuivrons ces essais, notamment dans des situations de combat, en fonction de la situation et de la nature des menaces visant la sécurité de la Russie », a-t-il déclaré lors d’une réunion avec des responsables militaires diffusée à la télévision.

Une réserve de ces missiles sur le sol russe ?

« Il est nécessaire de débuter une production en série », a ajouté le président russe, faisant l’éloge de « la puissance » de cette arme. Il a par ailleurs assuré que la Russie avait une « réserve » de ces missiles « prêts à l’emploi » et insisté sur le fait que « personne d’autre dans le monde » n’avait pour l’instant ce type d’armement.

Selon Vladimir Poutine, le développement de ce type de missiles est d’une « importance vitale » pour Moscou face « à de nouvelles menaces grandissantes ». Jeudi, la Russie a indiqué avoir frappé la ville ukrainienne de Dnipro avec ce nouveau missile Orechnik de portée intermédiaire (jusqu’à 5.500 km), qui ne portait pas de charge nucléaire. 

Dans une adresse à la Nation, jeudi soir, Vladimir Poutine avait affirmé qu’il s’agissait d’une réponse à deux attaques ukrainiennes du territoire russe à l’aide de missiles occidentaux. Il a par ailleurs menacé de frapper les pays fournissant des armes à Kiev.

Ce tir d’un nouveau missile russe, qui n’a pas fait de victimes selon Kiev, marque néanmoins une nouvelle escalade des tensions dans le conflit opposant Moscou à l’Ukraine, soutenue par ses alliés occidentaux.


TD avec AFP

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