Les chefs des services de renseignement israéliens sont au Caire ce jeudi soir pour des négociations sur un accord pour la libération des otages retenus à Gaza.
Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 105 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.
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Israël et le Hamas en guerre
Malgré la très forte tension dans la région, les discussions continuent tant bien que mal. Les chefs des services de renseignement israéliens sont au Caire pour des négociations sur un accord pour la libération des otages retenus à Gaza, a indiqué ce jeudi soir à l’AFP le porte-parole du Premier ministre Benyamin Nétanyahou.
David Barnea, patron du Mossad (renseignements extérieurs), et Ronen Bar, chef du Shin Bet (sécurité intérieure), sont en ce moment même au Caire, où ils « négocient pour faire progresser un accord pour (libérer) les otages », a dit Omer Dostri.
Les Américains également présents
L’Égypte, les États-Unis et le Qatar mènent depuis des mois une médiation en vue de faire aboutir un accord de trêve dans la guerre à Gaza qui permettrait entre autres d’aboutir à un cessez-le-feu définitif et à la libération de tous les otages enlevés en Israël le 7 octobre.
Omer Dostri n’a pas précisé si Washington et Doha étaient représentés aux discussions du Caire mais selon des médias israéliens, les Américains sont présents.
Israël et le Hamas ne cessent de répéter qu’ils sont d’accord avec le plan présenté fin mai par le président américain Joe Biden – sur une suggestion israélienne. Mais le Hamas accuse Israël d’avoir ajouté de « nouvelles conditions », notamment sur le maintien, à l’intérieur de son territoire, de troupes israéliennes le long de la frontière entre Gaza et l’Égypte, connu comme le couloir de Philadelphie, et la liste de noms de prisonniers palestiniens susceptibles d’être libérés en échange d’otages à Gaza.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a annoncé avoir proposé un nouveau plan de compromis. Israël l’a accepté, a assuré Blinken. Mais le Hamas continue de s’en tenir à ce qu’il présente comme la version originale du plan Biden, refusant les ajouts qu’il juge être des « diktats américains ». Et les autorités israéliennes n’ont à ce jour pas annoncé publiquement avoir approuvé la dernière mouture du plan. Nétanyahou se montre notamment inflexible sur la question du maintien de ses troupes à long terme le long du couloir de Philadelphie, ce que le Hamas refuse catégoriquement. Le bureau du Premier ministre israélien a encore affirmé jeudi soir cette position.