dimanche, mai 19

Après avoir prévu un mouvement de grève massif jeudi 25 avril, le Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA), premier syndicat des aiguilleurs du ciel français, a finalement annoncé mercredi la levée de son préavis de grève. « Un accord a été trouvé », a expliqué l’organisation dans un court message sur son site, à l’issue d’une conciliation de « dernière minute » qui s’est tenue « de 8 heures à 18 h 30 » avec la direction générale de l’aviation civile (DGAC).

Contactée par l’Agence France-Presse, l’administration n’a pas confirmé cette information dans l’immédiat, alors que deux autres syndicats, l’UNSA-ICNA et l’USAC-CGT avaient aussi appelé à la grève. Le SNCTA, qui a rassemblé 60% des voix des contrôleurs aériens aux dernières élections professionnelles, n’a pas communiqué de détails pour l’heure sur le protocole de sortie de crise. Il protestait contre les mesures d’accompagnement, notamment salariales, d’une refonte du contrôle aérien français.

Pour mettre en adéquation les effectifs disponibles et le trafic, la DGAC avait demandé aux compagnies aériennes de renoncer à une majorité de leurs vols jeudi. Elle prévoyait que les compagnies allaient devoir annuler, jeudi, 75 % des vols à l’aéroport parisien d’Orly et 65 % à Paris-Roissy ainsi qu’à Marseille.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En grève jeudi, les contrôleurs aériens menacent aussi le pont de l’Ascension

Aucun élément n’avait filtré mercredi en fin de matinée sur les conséquences opérationnelles de la levée du préavis du SNCTA, qui prédisait une « mobilisation record » pour jeudi. Celui-ci a expliqué mercredi à ses adhérents que « compte tenu du délai extrêmement court lié à cette conciliation de dernière minute, chaque contrôleur peut annuler sa déclaration préalable, malgré l’échéance de “18h00 l’avant-veille” dépassée ».

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu
Partager
Exit mobile version