mardi, mai 7

Un suspect a été placé en garde à vue ce vendredi dans l’affaire du « violeur à la trottinette » à Grenoble.
Le suspect s’est rendu de lui-même à la police.
Une expertise ADN a permis de confirmer son implication dans au moins une des affaires de viol.

Suivez la couverture complète

LE WE 20H

C’est une affaire qui a créé un climat de psychose. À Grenoble, après plusieurs agressions, un homme s’est présenté de lui-même à la police. Placé en garde à vue vendredi, il est suspecté d’être celui que les enquêteurs ont prénommé « le violeur à la trottinette ». Celui-ci a sévi pendant plusieurs mois dans les rues de Grenoble. 

Vêtu de noir et circulant sur une trottinette, il suivait les victimes, des femmes âgées d’une vingtaine d’années, avant de tenter de les violer. Il est soupçonné d’être l’auteur de deux viols, d’une tentative de viol, d’une agression sexuelle et de plusieurs autres faits de violence.

Confondu par son ADN

« La pression et la présence policière étaient telles, qu’il a dû à un moment croiser des policiers et sentir l’étau se resserrer autour de lui », estime Brice Gajean, secrétaire départemental du syndicat Unité de l’Isère. Une expertise ADN a permis de le confondre dans au moins une des affaires de viol. 

Dans les rues de Grenoble, les jeunes femmes ne sont toujours pas rassurées. « On a encore peur de rentrer seules le soir », admet une Grenobloise. « Personnellement, je prends dans la voiture parce que les transports en commun le soir, ça me fait très peur », explique une autre. « Le risque zéro n’existe pas », analyse une serveuse qui prend bien le soin de contourner les zones où le violeur a sévi. 


Rania HOBALLAH | Reportage TF1 : Laurine Jeanson, David Paturel

Partager
Exit mobile version