vendredi, septembre 20

Le projet d’ouverture à l’exploitation minière d’une vaste zone des fonds marins de l’Arctique causera des « dommages irréversibles » à la biodiversité, a averti Greenpeace, vendredi. Le groupe de défense de l’environnement demande instamment à la Norvège — qui prévoit d’accorder des licences aux sociétés minières pour l’exploration des minéraux des fonds marins — d’interrompre ses projets et de soutenir un moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins, comme l’ont fait d’autres pays.

Greenpeace a mis la Norvège en garde, vendredi 20 septembre, contre les conséquences « irréversibles » de l’ouverture prévue de ses fonds sous-marins à l’exploitation minière qui affectera, selon l’organisation, tout l’écosystème marin.

Malgré les objections de scientifiques, d’ONG et d’autres États, le pays scandinave compte attribuer de premiers permis d’exploration en 2025 et pourrait devenir l’un des premiers au monde à exploiter les fonds sous-marins.

Pour l’organisation, cette activité fait planer une menace supplémentaire sur un écosystème méconnu et déjà fragilisé par le réchauffement climatique.

« Des plus petits planctons aux grandes baleines »

Certains de ces minéraux entrent dans la composition de batteries, turbines d’éoliennes, ordinateurs et autres téléphones portables.

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