dimanche, septembre 22

Laurence Garnier a été nommée samedi secrétaire d’État chargée de la Consommation.
Figure clivante à la droite, elle n’a pas été nommée au ministère de la Famille, comme cela avait été évoqué.
Portrait de cette nouvelle venue au gouvernement.

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Michel Barnier a (enfin) un gouvernement

Elle est certainement l’une des figures les plus clivantes du nouveau gouvernement. La sénatrice Les Républicains (LR) de Loire-Atlantique, Laurence Garnier, un temps pressentie à la Famille, a été nommée samedi secrétaire d’État à la Consommation. Sa mobilisation contre le mariage pour tous a notamment suscité une levée de boucliers dans la Macronie et à gauche.

Âgée de 46 ans, cette proche de Bruno Retailleau, nommé à l’Intérieur et cheffe de file de l’opposition à la maire socialiste de Nantes Johanna Rolland, hérite d’un secrétariat d’État qui touche directement au quotidien des Français. Elle succède à la ministre sortante, la MoDem Sarah El Haïry, qui représente son opposé : première femme ministre à rendre publique son homosexualité et sa grossesse issue d’une procréation médicalement assistée (PMA).

Investie dans la Manif pour tous

Née à Lille, dans le Nord, Laurence Garnier s’est installée en Loire-Atlantique au début des années 2000, après avoir grandi en région parisienne. Ancienne cadre chez PSA Peugeot Citroën, cette figure de la droite conservatrice est conseillère municipale de Nantes depuis 2008 et a été vice-présidente de la région Pays de la Loire de 2015 à 2020, en charge notamment de la Culture. Elle devient sénatrice de Loire-Atlantique en 2020, après la démission de Christophe Priou avant d’être reconduite à son poste en 2023.

Cette mère de quatre enfants s’assume comme une fervente catholique, investie depuis 2012 dans la Manif pour tous. Outre son opposition au mariage pour tous, elle a voté contre la constitutionnalisation de l’IVG ou encore contre l’interdiction des thérapies de conversion. Laurence Garnier a également approuvé une proposition de loi sénatoriale controversée visant à encadrer les transitions de genre chez les mineurs, en interdisant notamment la prescription d’hormones croisées et en conditionnant très strictement l’administration de « bloqueurs de puberté » à ces jeunes.

Enfin, ses détracteurs se souviennent que la nouvelle secrétaire d’État a privé de subvention le festival de cinéma LGBT Cinépride de Nantes, considérant que ses organisateurs avaient fait la promotion de la gestation pour autrui (GPA).


A.B.

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