jeudi, novembre 14

Le Dernier Duel, House of Gucci, Napoléon… et maintenant Gladiator II. À 86 ans, Ridley Scott, l’empereur du grand spectacle historique, enchaîne désormais les batailles cinématographiques hors norme à la cadence d’une par an. Une admirable ardeur au combat dont chaque coup de glaive ajoute au prestige de ce général de plateau qui, pour toujours, a conquis notre respect pour au moins deux victoires imprescriptibles, ses deux grands chefs-d’œuvre inoxydables : Alien et Blade Runner. C’est donc le cœur lourd que l’on sort de Gladiator II, en salle ce mercredi 13 novembre. Parce que même si cette suite de Gladiator ne mord pas totalement la poussière, le roi Scott aurait peut-être dû s’abstenir, cette fois, de pénétrer l’arène.

Gladiator II n’est pas une catastrophe, certes. Il vous en donnera pour votre argent et nourrira vos appétits de spectacle… Panem et circenses ! Mais comparé à Gladiator, sur les épaules duquel son récit ne cesse de se hisser, il trahit une désespérante vanité. En 2000, Gladiator marquait l’histoire du cinéma en relançant la mode du péplum et des épopées, il bombardait Russell Crowe nouvelle star de Hollywood et remportait peu après cinq oscars, dont celui du meilleur film. En 2024, Gladiator II bégaie et ne marquera probablement pas autant nos souvenirs.

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