mercredi, janvier 8

Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans, voire de 30 ans, ne peuvent pas connaître. Celles d’un temps où Johnny Hallyday et Claude François ne se tiraient pas (encore) la bourre en tête des ventes des disques. Un temps où celui qui damait le pion aux jeunes loups s’appelait Gilles Dreu. C’était 1968, et c’était « Alouette ». Le tube d’une vie pour son interprète, mort ce mardi 7 janvier à l’âge de 90 ans.

C’est son producteur, Pierre-Nicolas Cléré, qui a annoncé la nouvelle à l’Agence France-Presse (AFP). Atteint d’un cancer, qu’il avait rendu public en 2020, le chanteur avait publié cette même année son seizième et dernier album studio, Le Comptoir des amis, où figuraient des duos avec Serge Lama, Fabienne Thibeault, Stone, Gérard Lenorman et Didier Barbelivien.

À LIRE AUSSI Didier Barbelivien : « Macron a un côté héros romanesque du XIXe siècle » Gilles Dreu, s’il n’a pas eu la carrière pléthorique de ces compagnons de route, aura connu les arcanes du succès avec « Alouette », donc. Un titre né sous deux belles étoiles : celles de Pierre Delanoë, parolier des « Lacs du Connemara », de « L’Été indien » ou de « Fais comme l’oiseau »,ainsi que de Norbert Saada, producteur de Jacques Brel, Léo Ferré et Charles Aznavour.

« La rencontre d’une œuvre avec l’interprète »

Adapté d’une chanson argentine, « La peregrinación »d’Ariel Ramirez (dont il reprend phonétiquement les paroles, « A la huella, a la huella »), le titre, comme l’expliquait Gilles Dreu à Sch […] Lire la suite

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