lundi, septembre 30

Gérald Darmanin avait donné rendez-vous dans sa ville de Tourcoing pour marquer sa rentrée politique, qui se fait cette année loin de la place Beauvau.
L’ancien ministre de l’Intérieur, accompagné des ex-Premiers ministres Edouard Philippe et Gabriel Attal, en a profité pour lancer son « club de réflexion ».
« On aura l’occasion de se revoir », promet-il à TF1info.

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Michel Barnier a (enfin) un gouvernement

Il assure qu’il ne s’agit pas d’un parti politique. Gérald Darmanin a fait sa rentrée en annonçant la création de « Populaires », « un club de réflexion pour contribuer à 2027 ». « C’est un lieu où on va réfléchir, on en a besoin de réfléchir ! Regardez, tout le monde est venu », lance-t-il. Paul Larrouturou, envoyé spécial de TF1info ce dimanche à Tourcoing, fief électoral de l’ancien ministre de l’Intérieur. À ses côtés, trois anciens Premiers ministres d’Emmanuel Macron, Edouard Philippe, déjà candidat à la présidence de la République , Elisabeth Borne et Gabriel Attal, venus déguster des saucisses-frites, mais surtout écouter la prise de parole de leur ex-collègue.

 « Le bloc central que nous représentons est en rupture avec les personnes modestes, les Français populaires, les travailleurs (…). Personne ne peut accepter le naufrage démocratique de la France populaire qui se jette dans les bras de la démagogie communautaire des extrêmes qui nous divisent, laissant le p’tit blanc voter pour Le Pen et le p’tit Beur voter pour Gaza », a déclaré Gérald Darmanin. S’il a dit « soutenir le gouvernement de Michel Barnier nommé par le président de la République », il dit savoir « que nous serons nombreux à ne pas pouvoir soutenir un gouvernement qui augmenterait les impôts ». « Cela serait contraire à tout ce que nous avons fait de positif pour les Français », a-t-il mis en garde, réitérant son opposition aux hausses d’impôts formulées avant l’annonce de la composition du gouvernement.

« J’entends qu’elle ne concernerait, cette hausse d’impôts, que les plus aisés des Français, mais l’argent des plus aisés doit aller dans la création d’emplois, pas dans les caisses publiques », a plaidé l’ancien ministre. Un avertissement lancé à deux jours du discours de politique générale de Michel Barnier devant l’Assemblée nationale.


D.D.F. avec AFP

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