lundi, mars 17

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a exposé dimanche 16 mars à Lille son « rêve d’une France où tous les travailleurs sont propriétaires et actionnaires », invitant notamment à financer via la TVA notre « modèle social ».

Gérald Darmanin, qui s’exprimait à l’occasion du Congrès d’Horizons, le parti de son « ami » Édouard Philippe, en a profité pour mettre en débat un certain nombre de propositions, développées notamment avec son club de réflexion « Populaires ».

« Les travailleurs d’abord »

« On sait et on ressent cher Édouard, que le slogan de notre future campagne commune devrait être non pas ‘les Français d’abord’, mais ‘les travailleurs d’abord’, afin de montrer la radicalité (…) d’un programme politique fondé sur le respect du seul travail », a-t-il lancé devant les quelque 1.600 participants.

Jugeant nécessaire de « supprimer ce système obsolète et décourageant de la fiscalité sociale qui pèse sur le travail », et de « supprimer des dizaines de milliards d’euros de cotisations des feuilles de paie des travailleurs », il a invité à « transfér(er) enfin vers la TVA le financement de notre modèle social ».

Il a aussi souhaité que « tous les travailleurs » puissent être « actionnaires » de leur entreprise. « En échange, l’État ne prendra plus un euro de fiscalité ni sur ses actions, ni sur leurs dividendes. Plus de forfait social, plus d’impôt sur le revenu, plus de CSG et plus de droits de succession quand on a été actionnaire », a-t-il poursuivi.

Autre objectif à poursuivre selon lui: « Que tout le monde en France, dans sa vie, puisse être propriétaire ».

« Avec des dizaines de milliards d’euros d’aides publiques, d’aides fiscales, mettons en place des prêts à taux zéro pour absolument tous les Français éligibles au logement social », a-t-il dit en appelant à « arrêt(er) même l’esprit du logement social ».

Vers un système de retraite par capitalisation?

Gérald Darmanin a également proposé de « supprim(er) la fiscalité sur les donations de son vivant », et à « aller vers un système de retraite par capitalisation ».

« Ouvrons un fonds souverain en vendant une partie des dizaines de milliards d’actions que gère l’État aujourd’hui, et organisons avec le produit de ces actions le début de la retraite par capitalisation », s’est-il projeté.

Article original publié sur BFMTV.com

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