Le procureur de la République de Rennes a fait savoir que le pronostic vital de l’enfant grièvement blessé par balles fin octobre n’était plus engagé.
Il avait été touché par deux tirs à la tête alors que son père le conduisait chez sa mère.
Le garçon de 5 ans devrait néanmoins garder « des séquelles neurologiques » suite à cette fusillade, sur fond de trafic de drogues.
Près de deux semaines après la fusillade dans Rennes, l’état de santé du garçon s’est stabilisé. Dans un communiqué, le procureur de la République, Frédéric Teillet, a fait savoir que l’enfant n’était plus entre la vie et la mort . « Sa sédation a été très progressivement réduite. Il a pu être extubé et son pronostic vital n’est plus engagé », a-t-il précisé.
Ouverture d’une information judiciaire
Le procureur précise que l’enfant de cinq ans « présentera toutefois très vraisemblablement des séquelles neurologiques et une infirmité permanente est envisagée par le médecin légiste. » Le garçon avait été grièvement blessé, de deux balles à la tête, suite à une fusillade sur fond de trafic de drogue . Selon les premiers éléments de l’enquête , son père le conduisait chez sa mère pour « le mettre à l’abri » quand il s’est rendu compte « qu’un véhicule dont les occupants étaient cagoulés le suivait ».
Frédéric Teillet précise dans son communiqué que les investigations visant à « identifier et interpeller les occupants du véhicule » ainsi que leurs « complices ou coauteurs » étaient toujours en cours. Dans ce but, une information judiciaire a été ouverte et un juge d’instruction a été nommé. Il est saisi « de tentative d’assassinat et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime, à Rennes, Pacé et Vézin le Coquet ».
Au moment des faits, la maire socialiste de Rennes, Nathalie Appéré, avait réagi en déclarant que la lutte contre le narcotrafic devait être « une grande priorité nationale », souhaitant « une lutte qui soit particulièrement organisée » avec notamment un « parquet national anti-stupéfiants ».
