Près de deux mois après avoir présenté sa démission à Emmanuel Macron, Gabriel Attal se voit remplacer, ce jeudi 5 septembre, par Michel Barnier comme Premier ministre. L’occasion pour le nouveau chef du groupe Ensemble à l’Assemblée nationale de livrer quelques mots sur son bilan et à l’attention de son successeur, lors de sa passation de pouvoir.
Avoir été Premier ministre a représenté « un honneur », a affirmé Gabriel Attal, sur le perron de Matignon. Avant de préciser: « Car cela permet d’agir. Mais huit mois, c’est court. Trop court. Je ne le cache pas, il y a des frustrations. Avec mon équipe et le gouvernement, pendant huit mois, nous avons agi et travaillé d’arrache-pied avec l’ambition de respecter notre promesse ».
Selon lui, « dans d’autres circonstance nous aurions pu mener ce travail à bon port, permettre aux Français de vivre mieux et à la France d’être puis forte encore ».
« L’école est l’assurance vie de la République »
Le plus jeune Premier ministre de la Ve République, nommé à 34 ans, a affirmé avoir engagé « des chantiers structurants pour que le travail paie mieux »: « Ces dix derniers mois, nous avons travaillé sur des mesures qui devaient être présentées cet été. Il faut répondre au besoin vital de service public, au premier rang duquel l’école. Si je devais vous faire qu’une demande, continuez à faire de l’école une priorité absolue. Car l’école est l’assurance vie de la République. »
« Quelques jours apres la rentrée, je veux dire ma reconnaissance aux professeurs et aux équipes pédagogiques. Nous n’oublions pas, nous pensons chaque jour à Samuel Paty et Dominique Bernard. L’école est la mère des batailles », a-t-il ajouté.
Avant de conclure, concernant son bilan: « Nous préférerons toujours l’exigence au nivellement pas le bas et au laxisme. Les savoirs fondamenteux à la dissolution des savoirs. »
Article original publié sur BFMTV.com