Marine Le Pen sur le terrain pour défendre la liste de Jordan Bardella et poursuivre la campagne anti-Macron du RN
Discrète jusqu’à il y a peu dans cette campagne pour les élections européennes, Marine Le Pen est en déplacement jeudi à Bergères (Aube) pour défendre la liste du Rassemblement national (RN), portée par Jordan Bardella. Pour l’instant donné largement en tête des sondages, le parti souhaite faire des élections européennes un référendum anti-Macron.
Attaquant le camp présidentiel, Marine Le Pen a jugé le bilan européen d’Emmanuel Macron « déplorable », alors que l’ensemble du gouvernement est mobilisé ce même jour sur le terrain pour tenter de donner un nouveau souffle à la campagne de Valérie Hayer et défendre justement le bilan européen du président depuis sept ans.
La cheffe de file des députés RN a affirmé n’avoir « peur de rien et encore moins, encore une fois, de la macronie ». « Ils ne souhaitent pas parler d’Europe. Ils parlent de tout, ils créent des polémiques qui sont des polémiques dérisoires, ils vont sur des sujets qui n’ont strictement rien à voir avec l’Europe, comme si précisément ils avaient énormément de mal, et je les comprends, à défendre leur bilan européen », a-t-elle lancé, au micro de BFM-TV.
Largement devancé par la liste du RN et talonné par celle du PS-Place publique dans les sondages, le camp présidentiel a tenté de donner un nouveau souffle à sa campagne pour les élections européennes, à l’occasion d’un meeting organisé à la Maison de la Mutualité, à Paris, mardi. A l’instar d’Emmanuel Macron ces dernières semaines, Gabriel Attal qui est monté au front a fait du RN sa cible principale, estimant que le parti souhait être en dehors de l’UE sans plus vraiment l’assumer, l’accusant d’avancer désormais avec « un projet masqué », celui des « europhobes anonymes ».
