lundi, décembre 22

L’enquête progresse autour de l’attentat antisémite de la plage de Bondi à Sydney. La police australienne affirme que les deux assaillants se sont entraînés en Australie avant la tuerie du 14 décembre qui a fait 15 morts, selon des documents judiciaires dévoilés lundi 22 décembre.

D’après ces mêmes documents d’enquête, la police a également fait état d’une vidéo retrouvée sur un téléphone portable dans laquelle Sajid et Naveed Akram, le père et son fils auteurs du massacre, sont assis devant un drapeau du groupe jihadiste État islamique, récitent un passage du Coran et fustigent les « sionistes ».

Par ailleurs, l’assaillant qui a été blessé, le fils Naveed Akram, a été transféré de l’hôpital où il était soigné vers une prison, a indiqué la police. Son père, qui avait été désarmé par un passant, avait été abattu ensuite par la police.

Toujours selon ces documents judiciaires, Sajid et Naveed Akram ont également effectué des « repérages » sur la plage australienne, quelques jours avant la tuerie.

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Le gouvernement local renforce sa loi sur les armes à feu

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a appelé lundi à un soutien bipartite pour instaurer « une infraction aggravée pour les discours haineux » et d’autres nouvelles lois en la matière.

« Nous ne laisserons pas les terroristes inspirés par le groupe État islamique gagner. Nous ne les laisserons pas diviser notre société, et nous surmonterons cette épreuve ensemble », a déclaré Anthony Albanese aux journalistes.

Anthony Albanese avait dénoncé l’attaque de Bondi comme un acte « terroriste antisémite » perpétré par des hommes inspirés par « l’idéologie de haine » et motivés par « l’idéologie du groupe État islamique ».

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Le véhicule retrouvé près de la plage de Bondi, immatriculé au nom du fils Akram, contenait deux drapeaux de l’EI et des engins explosifs improvisés, avait dit la police juste après l’attentat.

Le gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud, dont Sydney est la capitale, a déjà présenté lundi ce qu’il a qualifié de « réformes des armes à feu les plus strictes du pays », après la pire tuerie dans le pays-continent depuis près de 30 ans.

La nouvelle loi va faire réduire le nombre d’armes autorisées, à quatre par individu. Les personnes exemptées, comme les fermiers dans cet immense pays rural, pourront posséder jusqu’à dix armes.

Avec AFP

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