
Nouveau tour de passe-passe de Frédéric Merlin, l’exploitant controversé du BHV. Contrairement à la promesse d’achat qui avait été conclue avec les Galeries Lafayette il y a deux ans, sa société foncière, SGM (Société des grands magasins), ne rachètera pas les murs du grand magasin parisien situé en face de l’hôtel de ville de la capitale. Du moins, pas dans l’immédiat.
Le groupe Galeries Lafayette a annoncé, samedi 20 décembre, être entré « en négociations exclusives avec un acteur anglo-saxon disposant d’une expertise reconnue dans la gestion d’actifs immobiliers, en vue de lui céder les murs du bâtiment iconique du BHV dès le mois de janvier », sans donner son nom. Une acquisition « réalisée par l’investisseur en accord avec le groupe SGM, qui continuera à assurer l’exploitation du BHV », précise le communiqué de presse des Galeries Lafayette.
Se disant « très heureuse de cette nouvelle étape franchie » et « focalisée sur la finalisation de cette opération », la SGM n’a donc pas réussi à réunir, comme prévu initialement, les fonds nécessaires – environ 300 millions d’euros, selon nos informations – pour devenir seul maître à bord de cet emblématique temple du shopping de la rue de Rivoli, dans le 4e arrondissement de Paris, fréquenté par 13 millions de visiteurs.
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