mercredi, janvier 15

Le moment de vérité est venu. François Bayrou prononce, ce mardi 14 janvier, son discours de politique générale devant les députés de l’Assemblée nationale. Depuis 15 heures, le Premier ministre détaille l’orientation qu’il souhaite donner à son mandat alors que les discussions vont bon train autour, notamment, de l’élaboration du budget. Le chef du gouvernement, qui a finalement écarté une suspension de la réforme des retraites, veut à tout prix éviter une nouvelle censure, qui a fait tomber son prédécesseur, Michel Barnier.

« Contrairement à ce que beaucoup pensent, la situation de ce gouvernement a un avantage considérable : sur ces bancs, même pour ceux qui sont violemment hostiles, pas un ne trouve notre position enviable », a-t-il évoqué en préambule de son propos. « Au risque de vous surprendre, je crois que cette situation est un atout. Quand tout paraît aller mal, on est contraints au courage », a cependant estimé le Premier ministre.

La dette, un problème hérité des dernières décennies

Le chef du gouvernement a précisé l’enjeu majeur de son mandat, déjà évoqué lors de la passation des pouvoirs avec Michel Barnier : la dette. « Nos compatriotes, surtout les plus fragiles, savent ce qu’est le surendettement, quelles difficultés il suscite », a-t-il rappelé, dénonçant les présidents successifs, de François Mitterrand à la « cascade de crises » traversée par Emmanuel Macron.

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