Vendredi, le chef de l’Etat est sorti de sa réserve à deux reprises sur la réforme des retraites. L’Elysée a transmis une lettre du président de la République adressée aux huit syndicats et cinq organisations de jeunesse. Dans ce courrier, M. Macron dit ne pas « sous-estimer le mécontentement (…) comme les angoisses exprimées par de nombreux Français inquiets de ne jamais avoir de retraite », mais ne propose pas aux syndicats de les rencontrer malgré leurs demandes. Un peu plus tard, lors d’une conférence de presse commune avec le premier ministre britannique, Rishi Sunak, à Paris, M. Macron a déclaré que la réforme devait aller à son « terme » au Parlement.