mardi, octobre 15

Lundi 14 octobre, au micro de France info, le préfet de police, Laurent Nuñez avait assuré que le match de Ligue des nations de football, opposant l’équipe de France à celle d’Israël, programmé le 14 novembre, aurait bien lieu « dans des conditions normales », c’est-à-dire avec du public. Mais il n’avait pas précisé dans quel lieu. « On verra où, en fonction de la ressource en forces de l’ordre dont on dispose », avait-il déclaré.

Mardi 15 octobre, dans un communiqué, il a annoncé que la rencontre se tiendra au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), reprécisant que ce match « sera bien évidemment ouvert au public ».

Depuis plusieurs semaines, la question de savoir si cette rencontre de la 5e journée de la Ligue des nations se disputerait à huis clos ou en présence de public était posée en raison du contexte de guerre au Proche-Orient. « L’organisation de ce match va être extrêmement sensible, a admis le préfet, lundi. « On travaille avec la Fédération française de football et le cabinet du ministre ».

En juillet, la rencontre à domicile de la Belgique contre Israël pour la première journée de la Ligue des nations avait été délocalisée à Debrecen, en Hongrie et s’était jouée à huis clos. « Étant donné qu’en Belgique, aucune administration locale n’a estimé possible d’organiser le match à domicile des Diables Rouges contre Israël le vendredi 6 septembre, l’Union Royale Belge de Football a dû chercher une solution à l’étranger », avait expliqué la RBFA dans un communiqué.

Le 19 juin, la ville de Bruxelles avait annoncé que la rencontre ne se jouerait pas au stade Roi Baudouin. Les autorités avaient jugé « impossible l’organisation de ce match à très haut risque » sur le territoire de la ville en raison des tensions liées au conflit israélo-palestinien. D’autres villes belges avaient également refusé d’accueillir ce match.

Le Monde avec AFP

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