mardi, octobre 8

Un mercredi. Il est 10 h 30 pile. Mais notre appel téléphonique avec Leslie, 30 ans, aurait pu se dérouler à n’importe quel autre moment de la journée. « Peu importe l’heure… Je suis en télétravail aujourd’hui, donc tranquille ! » argue notre interlocutrice, juriste dans l’administration, qui travaille à distance deux jours par semaine, et de manière assez « souple ».

« On n’a pas besoin de prévenir deux semaines à l’avance. On peut le faire du jour au lendemain sans problème. C’est très flexible ! » sourit-elle. Un avantage pour celle qui préfère être « au calme, chez elle » : « Même si j’aime beaucoup mes collègues, je fais ici moins de pauses café et compagnie. Je peux donc travailler en continu, et me concentrer pour terminer un projet plus rapidement. » Le tout, en gagnant, dit-elle, « deux heures de sommeil en plus, soit le temps passé dans les transports ».

Autant d’avantages et si peu d’inconvénients qu’il lui semble « impossible » de revoir désormais cette organisation. « Je me demande même comment j’ai pu aller au travail cinq jours sur cinq : cela me semble insurmontable aujourd’hui, renchérit-elle. Même si je n’ai que trois jours en présentiel, je n’en peux plus ! »

La fête est-elle finie ?

Comme Leslie, ils seraient 36 % à travailler régulièrement à distance en France depuis la crise du Covid. Et beaucoup auraient du mal à y renoncer : 45 % des cadres démissionneraient s’ils ne pouvaient plus télétravailler, d’après l’Association pour l’emploi d […] Lire la suite

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