
Des signaux faibles de plus en plus visibles. Mardi 2 décembre, le président des Républicains (LR), Bruno Retailleau, et son prédécesseur Eric Ciotti, désormais allié de l’extrême droite, ont lancé deux pétitions identiques, à quelques minutes d’intervalle. Avec le même objectif : dénoncer le supposé « projet de labellisation des médias » d’Emmanuel Macron, dans le sillage de ceux du groupe Bolloré, en croisade pour la « liberté d’expression », selon eux menacée. Plusieurs personnalités de droite, dont le maire de Cannes, David Lisnard, ont emboîté le pas au chef du parti, en totale symbiose avec l’extrême droite.
Cette convergence troublante est de plus en plus fréquente, alimentant le spectre d’une « union des droites », officiellement rejetée, mais semblant se dessiner en creux, à l’approche d’échéances électorales décisives. En octobre, Bruno Retailleau avait appelé à ne pas accorder « une seule voix pour la gauche » dans le Tarn-et-Garonne, qui opposait, au second tour d’une élection législative partielle, une socialiste à un candidat d’Eric Ciotti, qui l’a emporté.
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