Une personne est décédée dans le nord-est des Etats-Unis des suites d’une encéphalite équine de l’Est (EEE).
Cette maladie rare, transmise par le moustique, préoccupe les autorités sanitaires.
Le département de la Santé de l’État du New Hampshire a annoncé, ce mardi 27 août, la mort d’un patient suite à une maladie rare, transmise par le moustique, une encéphalite équine de l’Est (EEE). Les autorités sanitaires locales ont identifié, dans un communiqué, le patient comme un adulte originaire de la ville de Hampstead, sans fournir de précision supplémentaire sur son genre ou son âge.
La personne avait été hospitalisée en raison d’une grave détérioration du système nerveux central. « La dernière infection humaine connue au virus de l’encéphalite équine de l’Est dans le New Hampshire remonte à 2014 », quand le département de la Santé avait rapporté « trois infections humaines, dont deux décès », ajoute-t-il.
Les autorités sanitaires s’inquiètent
Ce décès intervient sur fond de préoccupations croissantes dans le nord-est des États-Unis sur le risque de propagation de l’EEE, dont la prévalence serait exacerbée par le changement climatique. Plus tôt dans le mois, le Massachusetts, voisin du New Hampshire, avait annoncé le premier cas d’EEE de l’année dans cet État, chez un octogénaire. Selon les CDC, principale agence de santé publique aux États-Unis, les symptômes du virus de l’encéphalite équine de l’Est comprennent fièvre, maux de tête, vomissements, diarrhée, changements comportementaux, et somnolence. Il peut provoquer en outre d’importants troubles neurologiques.
Près de 30% des personnes infectées en meurent, et beaucoup de ceux y survivant souffrent de séquelles physiques ou mentales. Les moins de 15 ans et les plus de 50 ans sont considérés comme le plus à risque. Les autorités sanitaires conseillent l’application de produits antimoustique, le port de vêtements de protection en extérieur, et l’élimination des points d’eau stagnante près des maisons pour réduire la facilité de reproduction des moustiques.
Un rapport de 2023 de l’association Climate Central souligne que le nombre de « jours à moustique » – quand les conditions météo chaudes et humides sont idéales pour cet insecte – ont augmenté à travers une bonne partie des États-Unis au cours des quatre dernières décennies, en raison du changement climatique provoqué par l’activité humaine.