dimanche, mai 19

Le 24 juin 2022, la Cour suprême des Etats-Unis annulait un arrêt fédéral, Roe vs Wade, qui garantissait depuis 1973 le droit d’avorter sur tout le territoire, laissant ainsi à chaque Etat la liberté de déterminer sa propre politique sur l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Presque deux ans plus tard, la Cour suprême examine, mercredi 24 avril 2024, la loi restrictive de l’Etat de l’Idaho qui interdit l’avortement, sauf si la vie de la femme enceinte est en jeu : l’administration Biden l’accuse de violer une loi fédérale sur les urgences médicales. L’affaire est importante, car elle pourrait avoir une conséquence sur l’ensemble des hôpitaux américains, alors que l’avortement est un enjeu central de la campagne à l’élection présidentielle américaine.

Dans le pays, une dizaine d’Etats (en rouge foncé sur la carte ci-dessous) ont interdit l’avortement, obligeant des cliniques à fermer ou à déménager. Sont notamment concernés le Texas, la Louisiane ou encore le Mississippi, qui ne prévoient aucune exception en cas de viol ou inceste.

Dans le Wyoming, l’Ohio et le Montana l’accès à l’IVG n’est pas interdit, mais est menacé (en rouge sur la carte). Des textes visant à l’interdire ou à le restreindre sont contestés dans les tribunaux.

En revanche, dans une dizaine d’Etats – dont la Californie, l’Etat de New York ou Washington – l’accès a été étendu. Professionnels et patients y sont plus protégés. Dans d’autres Etats, l’IVG reste autorisée (en bleu clair sur la carte), sans nouvelles législations particulières quand l’intervention a été restreinte dans six Etats (en jaune sur la carte), notamment, en réduisant le délai légal.

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