- On utilise de plus en plus de purificateurs d’air à la maison pour essayer de dépolluer notre intérieur.
- Aujourd’hui, ce sont des appareils électroniques, mais demain, on pourrait tout simplement s’appuyer sur des plantes.
- Les explications d’Anicet Mbida dans « Bonjour ! La Matinale TF1 ».
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Bonjour ! La Matinale TF1
Anicet Mbida nous parle aujourd’hui des purificateurs d’air, dans « Bonjour ! La Matinale TF1 ». Mais pas n’importe lesquels. Si, pour le moment, ce sont des appareils électroniques, demain, on pourrait tout simplement s’appuyer sur des plantes avec des superpouvoirs. Je vais vous montrer une image. « On sait déjà qu’aujourd’hui les
plantes sont capables de dépolluer l’air
. Sauf que, dans une pièce, il en faut au moins une centaine pour avoir ne serait-ce qu’un début d’effet sur la qualité de l’air »
, explique le journaliste technologies et innovation. Et le chroniqueur de présenter un exemple : « Regardez, c’est ce qu’on a fait par exemple avec cette espèce de lierre. On l’a traité pour qu’il soit capable de détruire les COV, les composés organiques volatiles. »
Les COV sont « une espèce de petite particule qui s’échappe des meubles, des produits d’entretien dans les cuisines. C’est très cancérigène, c’est très toxique. C’est pour ça qu’on dit que l’air intérieur est parfois cinq fois plus toxique que l’air extérieur »
. Il est donc recommandé d’aérer régulièrement. « Avec ce genre de plantes, on va pouvoir tout détruire »
, promet le chroniqueur de la matinale.
Des plantes qui dépolluent réellement l’air ?
Reste à savoir si ces plantes dépolluantes fonctionnent réellement. Elles ont été testées en laboratoire. « On a pris ce genre de plantes qui ont été modifiées, on les a mises dans des espèces de caissons. On les a torturées en leur balançant des produits toxiques. Il s’est avéré qu’elles étaient 30 à 50 fois plus performantes que des plantes classiques. C’est extrêmement prometteur et ça donne pas mal d’idées. On se dit qu’on pourrait peut-être demain développer des plantes qui sont capables d’inverser le réchauffement climatique, qui sont capables de baisser la quantité de CO2, de dépolluer les villes »
, décrit, enthousiaste, Anicet Mbida.
Une application urbaine du principe des plantes dépolluantes
Toujours dans « Bonjour ! La Matinale TF1 », Anicet Mbida évoque les pistes pour dépolluer les villes. Trois grosses boîtes permettent de capter l’équivalent CO2 de 250 arbres. « Elles le font avec des mousses qui sont à l’intérieur, des mousses spéciales, qui ont été traitées pour justement être capables aussi de récupérer les particules fines, de détruire les monoxydes de carbone, toutes les fumées d’échappement qui s’échappent des voitures »
, décrit-il. Mieux encore, elles « sont capables de détruire les particules fines »
. Autre avantage : c’est moins cher et plus pratique que d’installer 250 arbres dans une forêt.




