lundi, décembre 22

  • L’adolescent qui a agressé au couteau une enseignante dans le Bas-Rhin mercredi avant de se poignarder, est décédé dimanche.
  • Ce dernier avait été héliporté, opéré et sédaté, avec un pronostic vital engagé, avait indiqué mercredi la procureure de la République de Strasbourg.

L’adolescent qui a agressé au couteau une enseignante dans le collège Robert Schuman de Benfeld (Bas-Rhin) mercredi avant de se poignarder au cou, a succombé à ses blessures, a-t-on appris lundi de source proche de l’enquête. Son décès a été prononcé dimanche en fin de journée, a précisé la même source. 

L’adolescent de 14 ans avait été héliporté, opéré et sédaté, avec un pronostic vital engagé, avait indiqué mercredi lors d’une conférence de presse la procureure de la République de Strasbourg, Clarisse Taron.

Coups de couteau au cou

Ce garçon fasciné par les armes et le nazisme, était sans antécédents judiciaires et n’était pas signalé comme un élève violent. Il a agressé l’enseignante mercredi vers 8h, au moment où elle entrait en salle de cours avec une autre classe. La victime, une professeure de musique, sexagénaire, a été blessée au visage.

Le collégien s’est enfui sans s’en prendre à d’autres personnes. Interpellé alors qu’il avait pris la fuite à vélo, l’adolescent s’est porté des coups de couteau au cou au moment où il a été rattrapé. « Il ne s’est pas montré menaçant avec les gendarmes », avait précisé mercredi le général Gwendal Durand, chef de groupement de la gendarmerie du Bas-Rhin.

En situation de handicap, l’adolescent avait été placé alors qu’il était encore bébé. Il avait été victime de violences de la part d’une famille d’accueil qui a été condamnée en 2024, a précisé la procureure.

La ministre démissionnaire de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, a précisé qu’au collège, il avait « écopé d’une sanction disciplinaire avec une exclusion temporaire » du fait de sa « fascination vis-à-vis de Hitler, vis-à-vis aussi des armes ». Il avait « de nouveau dessiné des symboles « SS » sur un cahier et une procédure disciplinaire était prévue », a-t-elle ajouté. Le mineur, en classe de 3ᵉ, était « très suivi par l’équipe éducative de l’établissement » et « en fragilité scolaire », a précisé à l’AFP un porte-parole du rectorat.

A. LG avec AFP

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