mardi, octobre 22

L’alerte enlèvement lancée mardi matin pour Santiago a pris fin peu avant 19 heures sans que le bébé grand prématuré n’ait été retrouvé.

Près de 24 heures après son enlèvement, Santiago reste introuvable. L’enquête se poursuit afin de retrouver ce bébé de 17 jours, grand prématuré, enlevé lundi soir dans une maternité de Seine-Saint-Denis, que ses parents sont susceptibles d’avoir emmené en Belgique, même si « l’alerte enlèvement » a été levée mardi soir en France. « Sur décision du parquet de Bobigny, il est mis fin à l’alerte enlèvement. L’enfant n’a pas été retrouvé. Les recherches se poursuivent », a indiqué le ministère sur son compte X, anciennement Twitter.

Comment expliquer la levée du dispositif sans que le nouveau-né n’ait été retrouvé ? Ce plan doit être déclenché le plus tôt possible après l’enlèvement, car les enquêteurs ont constaté que les premières 24 heures étaient cruciales pour la survie de l’enfant. Lorsque l’alerte est lancée, les médias doivent la diffuser toutes les 15 minutes pendant une durée de 3 heures. Mais ensuite, la décision de la lever « est à l’appréciation du magistrat », explique à TF1-LCI une source proche de l’enquête. Dans le cas présent, « cela veut dire que les enquêteurs ont suffisamment d’informations et que l’enquête se poursuit grâce à tous les éléments obtenus », poursuit-elle.

Pour rappel, la procédure alerte enlèvement vise à envoyer de façon massive des informations précises à la population, sur l’ensemble du territoire national, afin de retrouver un enfant le plus rapidement possible. Lancée peu avant 8 heures pour le petit Santiago, elle a été levée cette fois peu avant 19 heures.

« L’important travail immédiatement réalisé par les enquêteurs de la police judiciaire permettait de penser que le couple aurait pu gagner la Belgique avec le nourrisson dans la nuit », ce qui a entraîné une « décision d’enquête européenne », avait déclaré en milieu d’après-midi le procureur de Bobigny Eric Mathais dans un communiqué.


La rédaction de TF1 Reportage – Maureen BAJAC, Raphaël MAILLOCHON et Marie CROXEL

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