dimanche, mars 23

Le prince de Galles a profité de son tout premier déplacement en Estonie pour aller à la rencontre des soldats britanniques déployés sur la base de Tapa, à 140 km de la Russie.
Ces derniers l’ont initié à leur entraînement, le faisant même monter à bord d’un char.
Des images particulièrement fortes pour les Windsor alors que Charles III a déjà reçu plusieurs fois le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour lui témoigner son soutien.

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Il a renfilé l’uniforme comme s’il ne l’avait jamais quitté. Treillis militaire et casque de protection sur la tête, le prince William était un soldat presque comme les autres ce vendredi 21 mars pour une visite historique, sa toute première en Estonie. Après un passage par la capitale Tallin, le prince de Galles a pris la direction du camp de Tapa. C’est là que se trouve le plus grand déploiement militaire britannique à l’étranger – quelque 900 personnes -, à 140 km à l’ouest de la frontière russe, précise l’AFP qui publie une série de photos montrant l’héritier du trône en action. 

Reçu en tant que Colonel en chef du Mercian Regiment qui est déployé aux côtés de l’OTAN, le prince William a serré quelques mains mais a surtout eu un avant-goût de l’entraînement suivi au quotidien par les troupes. Il a notamment été photographié à bord d’un char Challenger 2 et en train d’observer un exercice dans des tranchées. Le fils aîné de Charles III s’est aussi entretenu avec des soldats estoniens et français, louant la coopération internationale. La journée s’est poursuivie par un moment de détente autour d’un billard et d’un babyfoot.

Le prince William, engagé de longue date pour une meilleure prise en charge de la santé mentale, a pris le temps d’évoquer avec les militaires l’impact de leurs missions sur leur « bien-être émotionnel et mental ». S’il n’a pas servi comme son frère Harry a pu le faire en Afghanistan (nouvelle fenêtre), il a, lui aussi, reçu une formation militaire et a été pilote d’hélicoptère pour la Royal Air Force. Son voyage en Estonie était planifié depuis six mois mais « n’aurait pas pu être plus opportun », assure une source royale au Telegraph (nouvelle fenêtre)

Ce déplacement à la frontière russe intervient alors que les tensions se sont ravivées entre Moscou d’un côté, Kiev et ses alliés de l’autre. Le Premier ministre britannique Keir Starmer tente avec Emmanuel Macron de mettre en place une coalition de pays soutenant l’Ukraine alors que le président américain Donald Trump discute directement avec son homologue russe Vladimir Poutine.

Après un sommet virtuel organisé par les Britanniques, une deuxième réunion doit se tenir le 27 mars à Paris en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Ce dernier a été reçu à plusieurs reprises par Charles III, aussi bien à Buckingham Palace qu’à Sandringham où ils se sont vus deux jours après le surprenant bras de fer verbal dans le Bureau ovale de la Maison Blanche.  Une invitation perçue par beaucoup comme un discret de solidarité de la part du monarque qui est contraint à la neutralité la plus totale. 


Delphine DE FREITAS

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