vendredi, décembre 12
Kiev après une attaque aérienne russe dans un quartier résidentiel, le 28 septembre 2025.

Dans sa volonté de placer Volodymyr Zelensky sous pression, Donald Trump a affirmé, dans un entretien à Politico publié mardi 9 décembre, qu’il était « important » pour l’Ukraine d’organiser une élection présidentielle, accusant le chef d’Etat ukrainien d’« utiliser la guerre » pour s’en affranchir. Le président américain n’en est pas à sa première critique de Volodymyr Zelensky, dont le mandat, qui devait s’achever en 2024, a été prolongé à cause de l’invasion russe. En février, il l’avait déjà qualifié de « dictateur sans élection » alors qu’il voulait forcer Kiev à signer un accord extrêmement défavorable sur les ressources naturelles du pays. Les accusations de Donald Trump sont au diapason de celles de la Russie de Vladimir Poutine qui, de temps à autre, remet en cause la légitimité du chef d’État ukrainien et donc sa capacité à signer un accord de paix.

L’attaque du président américain tombe alors que ce dernier redouble de menaces pour contraindre son homologue ukrainien à accepter un accord de paix défavorable pour son pays. L’accord-cadre discuté évoque d’ailleurs la tenue d’élections en Ukraine à la fin des combats. « Dans les cent jours » après la signature de l’accord, selon la première version en 28 points présentée par les États-Unis, fortement influencée par la Russie. « Dès que possible » après l’accord, selon la version européenne remaniée.

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