dimanche, décembre 14
Un convoi militaire américain roule sur une route dans la province de Hassaké, dans le nord-est de la Syrie, le jeudi 30 janvier 2025.

L’infiltration de membres radicaux, notamment de l’organisation Etat islamique (EI), au sein des nouvelles forces de sécurité syriennes pose un défi majeur à la coopération antiterroriste entre la coalition internationale anti-EI et les autorités de Damas. Samedi 13 décembre, un homme affilié à l’EI s’est introduit dans une réunion entre des membres de la coalition internationale et des officiers du commandement de sécurité du désert de la Badiya, à Palmyre, dans la province de Homs (centre), et a ouvert le feu, tuant deux soldats américains et un civil américain travaillant comme interprète, a indiqué le ministère de l’intérieur syrien, dans un communiqué, dimanche.

Trois autres soldats américains ont été blessés dans cette attaque, selon le commandement central américain pour le Moyen-Orient (Centcom), et ont été évacués vers la base d’Al-Tanf, dans le sud du pays, où sont déployées des troupes américaines. Selon l’agence officielle syrienne Sana, « deux membres des forces de sécurité syriennes » ont été également blessés dans ces tirs. Le secrétaire américain à la défense, Pete Hegseth, a précisé que l’assaillant avait été abattu par les « forces partenaires ».

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