
Hanoukka aura un goût amer, cette année, en Israël. Cette fête populaire est un moment de joie pour les enfants et de rassemblement pour les familles, religieuses ou non. On allume une bougie par jour, pendant huit jours, en souvenir du retour au culte juif du temple de Jérusalem, au IIe siècle avant notre ère. Mais l’événement a été irrémédiablement terni par les 15 victimes de la sanglante fusillade de Sydney, survenue sur une plage ou la communauté juive locale célébrait le premier jour de la fête. « Il n’y aura pas de Hannouka pleinement heureux, pour aucun juif dans le monde, cette semaine. Célébrer publiquement nos traditions en dehors d’Israël sous haute sécurité, surtout depuis le début de la guerre à Gaza, est devenu une réalité », regrette David Issacharoff, dans un éditorial du quotidien israélien Haaretz.
La fête aurait pu être marquée par l’espoir que la guerre d’anéantissement menée par Israël à Gaza finisse peu à peu, bien que le cessez-le-feu soit très relatif. Près de 400 Palestiniens ont été tués dans le territoire côtier depuis son entrée en vigueur le 10 octobre, soit plus de 70 000 en quelque deux ans, selon des chiffres du ministère de la santé de l’enclave. Trois soldats israéliens ont été tués pendant cette période, selon l’armée.
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