
Lauréate du prix Nobel de la paix 2023, l’Iranienne Narges Mohammadi est de nouveau derrière les barreaux. La défenseuse des droits humains a été arrêtée le 12 décembre, à Machhad, dans le nord de l’Iran, lors d’une cérémonie en mémoire de l’avocat Khosrow Alikordi, figure de la défense des prisonniers politiques, mort six jours plus tôt dans des circonstances jugées suspectes par certains dissidents. Selon sa famille, avec laquelle elle a pu brièvement s’entretenir par téléphone, Narges Mohammadi a reçu de violents coups de matraque à la tête et au cou lors de son arrestation.
La brutalité de l’intervention a été telle qu’elle a dû être transférée à deux reprises à l’hôpital et au service des urgences. Au moment de l’appel, le 14 décembre, son état de santé était encore préoccupant, disent ses proches. Toujours selon leur témoignage, la Prix Nobel est accusée par ses geôliers de « collaboration avec l’Etat d’Israël », une charge qui, dans le pire des scénarios, peut être passible de la peine de mort.
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