vendredi, novembre 15

Le plus grand corail du monde a récemment été découvert près des îles Salomon, dans le Pacifique, ont annoncé jeudi des scientifiques.
Il est presque trois fois plus grand que l’ancien détenteur de ce record.

De nouvelles richesses naturelles insoupçonnées. « Alors que nous pensions qu’il n’y avait plus rien à découvrir sur la planète Terre, nous avons trouvé un corail massif composé de près d’un milliard de petits polypes, débordant de vie et de couleurs », a annoncé jeudi 14 novembre l’écologiste marin, Enric Sala. 

Le plus corail au monde découvert. – MANU SAN FELIX / NATIONAL GEOGRAPHIC PRISTINE SEAS / AFP

Le spécimen a été déniché dans la zone connue sous le nom de « Three Sisters », dans le sud-est des îles Salomon, par une équipe du National Geographic. Selon les chercheurs, cette structure autonome s’est développée pendant environ 300 ans, à partir d’un « réseau complexe » de minuscules polypes coralliens.

Le plus corail du monde découvert dans le Pacifique.
Le plus corail du monde découvert dans le Pacifique. – MANU SAN FELIX / NATIONAL GEOGRAPHIC PRISTINE SEAS / AFP

Mesurant 34 mètres de large sur 32 de long, ce corail est trois fois plus grand que le précédent détenteur du record, situé aux Samoa américaines et surnommé « Big Momma ». « Alors que Big Momma ressemblait à une énorme boule de glace posée sur le récif, ce corail nouvellement découvert est comme si la glace avait commencé à fondre, s’étalant indéfiniment sur le fond marin », explique Molly Timmers, scientifique principale de l’expédition. Il est « si colossal » qu’il pourrait même être visible depuis l’espace, s’enflamme-t-elle. 

Pour rappel, l’acidité et le réchauffement des océans, liés au changement climatique, affectent négativement les écosystèmes marins et la biodiversité, y compris la célèbre Grande Barrière de corail d’Australie. Cette découverte constitue donc une belle bouffée d’air, tant on sait que les coraux jouent un rôle essentiel dans l’équilibre planétaire. « Alors que les récifs peu profonds avoisinants ont été dégradés par le réchauffement des mers, cette grande oasis corallienne saine dans des eaux légèrement plus profondes est une lueur d’espoir », confirme à l’AFP Eric Brown, spécialiste des coraux.


M.G avec AFP

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