vendredi, octobre 18

Des pluies « exceptionnelles » se sont abattues ce jeudi 17 octobre sur le Centre-Est, le Sud-Est et l’Île-de-France.
Ce qui frappe le plus, c’est la vitesse de la montée des eaux, si surprenante qu’elle n’a pas laissé le temps à certains habitants de limiter les dégâts.
Exemple frappant sur le plateau de Caussols, dans les Alpes-Maritimes, inondé en seulement deux heures ce jeudi.

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Tempêtes, orages, inondations… la météo s’emballe en France

Des pluies « exceptionnelles » se sont abattues ce jeudi 17 octobre sur le Centre-Est, le Sud-Est et l’Île-de-France. Ce qui frappe le plus dans les crues, c’est la vitesse de la montée des eaux, si surprenante qu’elle n’a pas laissé le temps à certains habitants de limiter les dégâts. 

L’une des manifestations les plus impressionnantes et les plus probantes de la rapidité des crues se révèle l’évolution du plateau de Caussols, situé au-dessus de Grasse dans les Alpes-Maritimes, dont les cumuls de précipitations vont jusqu’à 319 mm. Regardez l’heure sur ces images ci-dessous et dans le sujet en tête de cet article. Jeudi, à 8h36, le plateau de Caussol, est au sec. Deux heures plus tard, 10h36, tout est inondé. 

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Le plateau de Caussol n’est pas un cas isolé. De la même façon, ailleurs, à Rive-de-Gier , dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, des torrents se sont engouffrés dans la ville, prenant au dépourvu les automobilistes et les piétons par leur rapidité. « On a eu des précipitations très intenses hier en matinée, ce qui a déclenché derrière une crue très rapide du Gier qui a surpris pas mal de personnes », explique à TF1 Romain Weber, météorologue. Soit plus de 4 mètres en seulement 12 heures. 

Plus les monts sont hauts, plus les précipitations sont intenses

La deuxième explication tient aussi au relief : « Ce qui se passe, c’est que l’eau arrive en haut de la cuvette, tout descend très vite et la cuvette en bas déborde très, très vite et très haut », nous détaille Lucie Chadourne-Facon, directrice de Vigicrues. Ce qui explique, poursuit-elle, que, par exemple, « sur le Gier, on a pris 5 mètres en moins de 7 heures. » 

Un phénomène encore plus marqué en Ardèche, où les monts sont plus hauts et les précipitations plus intenses. 700 litres de pluie par mètre carré en 48 heures, du jamais vu en 40 ans. Une image nous permet de mesurer la quantité d’eau tombée du ciel : l’ouverture hier des vannes du barrage de Grand-Jean sur la Loire qui ont libéré 2000 mètres cubes d’eau à la seconde.


La rédaction de TF1info | Reportage TF1 : Joséphine De Francqueville et Elsa Assalitt

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