Jeudi, le maître du Kremlin a affirmé que Kiev a tenté de frapper la centrale nucléaire de Koursk, qui se situe dans la région du même nom, où depuis deux semaines les Ukrainiens ont lancé une offensive.
Poutine n’a fourni aucun détail ni présenté directement de preuves, mais il a assuré que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AEIA) avait « été informée ».
Suivez les dernières informations.
Vladimir Poutine a accusé jeudi l’Ukraine d’avoir tenté de frapper la centrale nucléaire de Koursk, dans la région russe en proie depuis deux semaines à une offensive des forces de Kiev. L’Ukraine a lancé depuis le 6 août des milliers de ses soldats à l’assaut de cette région russe frontalière, s’emparant de dizaines de localités et de plusieurs centaines de kilomètres carrés. La centrale nucléaire de Koursk se trouve à une cinquantaine de kilomètres de leurs positions.
« L’ennemi a essayé de frapper la centrale nucléaire pendant la nuit », a affirmé le président russe au cours d’une réunion télévisée avec des membres de son gouvernement et les gouverneurs des régions frontalières de l’Ukraine. Poutine n’a fourni aucun détail ni présenté directement de preuves à ce sujet mais il a assuré que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AEIA) avait « été informée » de cette attaque et avait « promis d’envoyer des spécialistes pour évaluer la situation ».
Minute par minute
Moscou agite ces derniers jours la menace d’une catastrophe nucléaire en cas d’attaque de l’armée ukrainienne sur ce site. Le 9 août, l’AIEA a appelé les deux belligérants à la « retenue maximale afin d’éviter un accident nucléaire ». Depuis le début du conflit, l’AIEA met en garde contre le risque d’une catastrophe, notamment à la centrale nucléaire de Zaporijjia dans le sud de l’Ukraine, occupée depuis mars 2022 par la Russie.
L’administration de la centrale de Koursk avait affirmé en octobre 2023 que celle-ci avait été la cible de trois drones ukrainiens, qui n’avaient toutefois fait ni victimes ni dégâts.