mardi, octobre 15

La cheffe des députés RN est de nouveau interrogée au tribunal correctionnel de Paris ce mardi au procès de l’affaire des assistants parlementaires européens de son parti.
La veille, elle a démenti tout détournement de fonds, tout en esquivant les questions précises.
Suivez cette nouvelle journée d’audience avec notre journaliste sur place.

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Affaire des assistants parlementaires : Marine Le Pen et le RN devant la justice

Suite de l’interrogatoire pour Marine Le Pen. Au huitième jour du procès de l’affaire des assistants parlementaires du RN, la cheffe des députés d’extrême droite va de nouveau se défendre à la barre ce mardi 15 octobre. La veille, l’ex-eurodéputée a commencé à déouler sa défense, niant tout détournement de fonds du Parlement européen et se plaçant résolument sur le terrain politique. « Je n’ai absolument pas le sentiment d’avoir commis la moindre irrégularité », a-t-elle répété comme depuis le début du procès.

La prévenue a parfois esquivé les questions, comme lorsque le tribunal l’a questionnée sur les critères d’embauche de ses assistants européens. « C’était il y a 20 ans », souligne-t-elle pour justifier de ne pouvoir livrer « les détails ». 

« C’est sur notre enveloppe », répond-elle sur la rémunération par le Parlement européen de Catherine Griset, son assistante parlementaire qui était également sa cheffe de cabinet au parti. « Votre enveloppe, ça n’est pas un dû, c’est l’argent du Parlement », la coupe la présidente. « Ça appartient aux électeurs », réplique Marine Le Pen, corrigée par la présidente : « C’est mis à disposition du député à condition qu’il soit en mesure de justifier si on lui demande… Ça n’est pas un dû, on ne peut pas faire absolument n’importe quoi. Enfin, c’est peut-être la conception que vous en avez… »

Minute par minute


Marine Le Pen est renvoyée, aux côtés de 24 autres personnes et du RN, devant la juridiction pénale pour détournements de fonds du Parlement européen. Ils sont soupçonnés d’avoir mis en place un système d’embauche de collaborateurs d’eurodéputés qui n’effectuaient des missions qu’au seul bénéfice de leur parti. Marine Le Pen encourt une peine d’emprisonnement, d’amende et surtout d’inéligibilité.


La rédaction de TF1info

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