Journée cruciale ce vendredi avec l’interrogatoire très attendu de l’accusé soumis cette semaine, sans vaciller, au rouleau compresseur de témoignages incriminants. Cette étape constitue pour l’accusation une des dernières chances d’obtenir des aveux.
« Je suis le coupable idéal », a-t-il affirmé jeudi au dernier jour de plusieurs témoignages accablants. « C’est l’effet des médias, j’ai été condamné avant même le procès », a-t-il estimé, lors d’une de ses rares prises de parole de ces trois dernières semaines d’audiences.
Dans cette énigme sans corps, ni aveux, ni preuves tangibles, Cédric Jubillar « a un double discours depuis le début de cette enquête », juge Mourad Battikh, avocat des parties civiles. « Il clame son innocence devant l’institution judiciaire et, dans la sphère privée, il ne va avoir de cesse de répéter qu’il a commis le crime parfait, en cachant le corps de Delphine que personne ne retrouverait jamais ».
