Les autorités russes ont annoncé vendredi qu’elles évacueraient et bloqueraient l’accès à cinq villages situés tout près de la frontière ukrainienne dans la région de Belgorod.
Cette zone est voisine de celle de Koursk, actuellement visée par une offensive d’ampleur de l’armée ukrainienne.
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L’Ukraine ne cesse de grapiller du terrain sur le sol russe. Kiev a affirmé vendredi poursuivre son avancée sans précédent dans la région russe de Koursk, assurant vouloir ainsi forcer la Russie à entamer des négociations « équitables » après près de deux ans et demi d’invasion à grande échelle de son territoire par Moscou.
« Les troupes du groupe d’attaque poursuivent le combat et ont avancé dans certains secteurs de un à trois kilomètres« , a déclaré le commandant de l’armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, lors d’une réunion avec le président Volodymyr Zelensky diffusée vendredi soir.
Ces derniers jours, les autorités ukrainiennes ont fourni diverses raisons pour justifier l’assaut, alors que la Russie occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien: obliger Moscou à retirer des troupes d’autres parties du front et créer une « zone tampon » pour mettre fin aux bombardements dans les territoires ukrainiens frontaliers.
Mais Kiev veut aussi se servir des territoires russes conquis comme monnaie d’échange lors de possibles négociations avec le Kremlin. « L’outil militaire est utilisé objectivement pour persuader la Russie d’entrer dans un processus de négociation équitable », a déclaré vendredi Mykhaïlo Podoliak, conseiller du président Volodymyr Zelensky, sur X.