Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit en urgence, ce mercredi, pour discuter de la situation au Liban.
Selon l’agence de presse officielle du pays, Israël a mené de nouvelles frappes dans la nuit.
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Israël et le Hamas en guerre
Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira en urgence, mercredi, pour discuter de la situation au Liban, a annoncé la présidence slovène du Conseil. La réunion demandée par la France aura lieu à 22h00 GMT (minuit heure de Paris), en présence du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a-t-elle précisé mardi.
L’armée israélienne a affirmé, mardi 24 septembre au soir, que le Hezbollah libanais avait tiré environ 300 roquettes sur son territoire dans la journée. Ces attaques ont « blessé six civils et soldats, la plupart légèrement », a déclaré le porte-parole de l’armée, le contre-amiral Daniel Hagari, lors d’un point de presse télévisé.
Minute par minute
SIRÈNES D’ALERTE À TEL AVIV
Les sirènes d’alerte aérienne ont retenti ce matin à Tel-Aviv après le lancement depuis le Liban d’un missile sol-sol, qui a été intercepté, a annoncé l’armée israélienne. « À la suite des sirènes qui ont retenti dans les régions de Tel-Aviv et de Netanya, un missile sol-sol a été identifié en provenance du Liban et a été intercepté par la défense aérienne », a déclaré un porte-parole militaire.
NOUVELLES FRAPPES
Israël a mené des frappes aériennes sur le sud du Liban cette nuit pour le troisième jour consécutif, a rapporté l’agence de presse libanaise NNA. « Depuis 5h du matin (2h GMT), des avions de guerre ennemis ont lancé des frappes » sur plusieurs zones du sud du Liban, a indiqué l’agence officielle, ajoutant qu’il y avait des victimes mais sans préciser leur nombre.
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Israël, de son côté, a mené dans la journée de nouvelles frappes meurtrières contre le mouvement pro-iranien Hezbollah au Liban au lendemain de bombardements qui ont fait plus de 550 morts, attisant la crainte d’un embrasement régional près d’un an après le début de la guerre à Gaza. L’armée de l’État hébreu a annoncé avoir tué dans une frappe aérienne à Beyrouth, « Ibrahim Mohammed Kobeissi, le commandant du système de missiles et de roquettes » du mouvement islamiste, dont le décès a été confirmé par une source proche du Hezbollah.
Dans l’après-midi, l’armée a dit mener une nouvelle vague de « frappes massives » contre le Hezbollah, après de premiers raids sur « des dizaines de cibles » du mouvement dans le sud du Liban.
Le Hezbollah a de son côté affirmé avoir tiré 90 roquettes visant le siège du commandement nord de l’armée israélienne près de Safed. Il a aussi dit avoir eu recours, pour la première fois depuis le début de la guerre à Gaza, à des roquettes Fadi 2 pour viser des sites militaires proches d’Haïfa, le grand port du nord et de la ville de Kiryat Shmona.
L’inquiétude face à cette escalade entre l’armée israélienne et le Hezbollah, allié du Hamas palestinien, a dominé l’ouverture à New York de l’Assemblée générale des Nations unies. « Le Liban est au bord du gouffre », a lancé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. La situation à Gaza « est un cauchemar permanent qui menace d’emporter toute la région dans le chaos. A commencer par le Liban », a-t-il ajouté, réclamant un cessez-le-feu « immédiat » dans le territoire palestinien.
