lundi, juillet 8

Jeudi, la classe politique était sous le choc de l’agression, la veille au soir, de la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot.
De son côté, François Ruffin a redit ses désaccords avec Jean-Luc Mélenchon, « obstacle au vote ».
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Élections législatives 2024

Le député sortant François Ruffin, candidat à sa réélection dans la Somme, a répété ses désaccords avec Jean-Luc Mélenchon. Selon lui, « on a vécu trois semaines dures parce qu’on a un boulet. Vous l’avez entendu. C’est Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon comme obstacle au vote », a-t-il déclaré à l’AFP. « Dans des terres comme ici, dans des terres populaires de province, ça bloque. »

L’adjoint au maire de gauche de La Tronche (Isère) Bernard Dupré a été agressé alors qu’il était en train de coller les affiches du candidat du camp présidentiel Olivier Véran dans la commune. Sur X, l’ancien ministre a condamné « avec la plus grande fermeté cette agression lâche contre un élu et qui s’inscrit dans un contexte totalement inédit de violence dans cette campagne pour la première circonscription de l’Isère ». Il indique qu’une plainte a été déposée.

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Mercredi soir, la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, candidate dans les Hauts-de-Seine, a été victime, avec son équipe, d’une agression lors d’une opération de collage d’affiches. « Choquée mais déterminée » à faire campagne, elle a reçu jeudi le soutien du Premier ministre Gabriel Attal sur place. « J’appelle tous les républicains à se dresser contre ces agressions qui sont insupportables et à les condamner explicitement et fermement », a lancé le chef du gouvernement.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé que 30.0000 policiers et gendarmes allaient être mobilisés pour le second tour des élections législatives, « afin que l’ultra-gauche ou l’ultra-droite » ne créent pas de « désordre ». Parmi ces forces de l’ordre, 5000 seront positionnées à Paris et dans sa banlieue. 

Selon un sondage Ifop pour LCI, Le Figaro et Sud Radio paru jeudi, le Rassemblement national et ses alliés obtiendraient entre 210 et 240 sièges à l’issue du second tour, loin des 289 nécessaires pour une majorité absolue. A contrario, le camp présidentiel pourrait bénéficier des désistements pour envoyer entre 95 et 125 députés à l’Assemblée, mais resterait dans tous les cas derrière le Nouveau Front populaire, crédité de 170 à 200 élus. La droite obtiendrait quant à elle 25 à 45 sièges.


La rédaction de TF1info

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