lundi, décembre 29

  • Ce jeudi matin à partir de 9h, deux motions de censure sont examinées à l’Assemblée nationale.
  • L’une a été déposée par La France insoumise, l’autre par le Rassemblement national.
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Lecornu II : le nouveau gouvernement à l’épreuve du budget

Deux motions de censure, l’une déposée par La France insoumise et la seconde par le Rassemblement national, sont examinées ce jeudi 16 octobre à partir de 9h à l’Assemblée nationale. Celle de LFI devrait recevoir le plus de voix. Si les Insoumis, les Écologistes, les communistes, le RN et leurs alliés ciottistes la votent, il manquerait une vingtaine de voix pour qu’elle soit adoptée. 

Olivier Faure et le chef des députés Boris Vallaud ont appelé leurs troupes à s’en tenir à la ligne du groupe, décidée de façon « quasi unanime », de ne pas voter la censure de Sébastien Lecornu, en échange de sa promesse de suspendre la réforme des retraites. Mais au sein du PS, plusieurs députés ont déjà annoncé leur intention de voter la censure. « Ça va se jouer à quelques voix », croyait d’ailleurs savoir Jordan Bardella, le président du RN, mercredi soir sur LCI.

De leur côté, la cinquantaine de députés LR sont en première ligne, car ils sont les seuls, au sein du parti de droite, à pouvoir se prononcer ce jeudi sur la censure du gouvernement de Sébastien Lecornu. Leur président, Laurent Wauquiez, leur a donné mardi en réunion de groupe la consigne de ne pas la voter. Une large majorité de députés s’est déclarée ce week-end favorable à la participation au gouvernement contre l’avis du parti. 

Mercredi, après son baptême du feu des questions au gouvernement à l’Assemblée, Sébastien Lecornu a été accueilli froidement au Sénat pour sa déclaration de politique générale, où il a notamment proposé de confier la gestion du système de retraites aux partenaires sociaux. Mardi face à l’Assemblée nationale, il avait proposé de suspendre la réforme des retraites jusqu’à l’élection présidentielle. Le Premier ministre a fait valoir devant les sénateurs que « suspendre, ce n’est pas renoncer » à la réforme. 

Sébastien Lecornu a aussi assuré mercredi que le gouvernement soumettrait la suspension de la réforme « dès le mois de novembre » aux députés par un amendement au projet de budget de la Sécurité sociale (PLFSS). 

La rédaction de TF1info

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