lundi, décembre 29

  • Jeudi, le gouvernement de Sébastien Lecornu a échappé à quelques voix près à la censure.
  • Place, désormais, aux débats parlementaires sur le budget, qui débuteront lundi.
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Lecornu II : le nouveau gouvernement à l’épreuve du budget

Sébastien Lecornu a échappé à quelques voix près à la censure, jeudi 16 octobre. LFI, le groupe des communistes et ultra-marins, les écologistes et l’extrême droite ont approuvé à quelques exceptions près le texte de La France insoumise, Les Républicains et surtout le PS faisant le choix inverse. Une deuxième motion déposée par le Rassemblement national n’a elle réuni que 144 voix. À la tribune, le député socialiste Laurent Baumel a défendu la position de son groupe, avertissant qu’il ne s’agissait « en aucun cas d’un pacte de non-censure » pour l’avenir.

Sébastien Lecornu, qui a quitté à pied l’Assemblée après le vote, suivi par plusieurs caméras, a sobrement pris acte du vote de non-censure. Il s’est dit « au travail », satisfait que « les débats puissent démarrer » mais admettant que la situation restait « difficile »

Chez les socialistes, sept voix ont fait défaut, principalement parmi les députés ultra-marins, dont certains avaient reproché mercredi au gouvernement « son désamour à l’égard des territoires d’outre-mer ». Les LR ont eux décidé très majoritairement de ne pas censurer « au nom de l’intérêt national de doter la France d’un budget » malgré des « désaccords importants », selon leur orateur Jean-Didier Berger. Ils se sont conformés à la ligne édictée par leur chef,

Les débats autour du budget présenté mardi en Conseil des ministres, qui prévoit un effort d’une trentaine de milliards d’euros, vont enfin commencer à l’Assemblée la semaine prochaine. La commission des Finances s’emparera lundi du projet de loi de finances pour une arrivée prévue dans l’hémicycle vendredi.

Jeudi soir, sur France 2, dix jours après avoir demandé la démission programmée d’Emmanuel Macron, Édouard Philippe a réitéré ses propos. Une élection présidentielle anticipée est selon lui « la seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois d’indétermination et de crise », a affirmé l’ex-Premier ministre.

La rédaction de TF1info

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