Mercredi, Donald Trump a annoncé que des négociateurs américains se rendaient « dès maintenant » en Russie.
Cette semaine, l’Ukraine a donné son accord à une proposition de cessez-le-feu formulée par Washington.
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Ukraine : 4ᵉ année de guerre
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LE SILENCE DE POUTINE
Plus de temps, plus de détails. Le Kremlin prend son temps avant d’apporter une réponse formelle à la proposition américaine faite mardi. Un délai qui n’est pas forcément étonnant selon notre correspondant, Jérôme Garro.
Cessez-le-feu : le silence de Poutine, LCI à MoscouSource : TF1 Info
RÉSOLUTION DE SOUTIEN EN FRANCE
Les députés ont adopté mercredi soir une résolution de soutien à l’Ukraine appelant à saisir les avoirs russes. Le texte a été adopté avec 288 voix pour, et 54 contre. L’hémicycle s’est toutefois montré divisé lors des débats, parfois houleux.
LA RÉPONSE RUSSE TOUJOURS ATTENDUE
Une première apparition dans la région depuis 2024. Mercredi, Vladimir Poutine a fait un déplacement, en treillis, dans la zone de Koursk. Une visite très observée puisque la réponse du maitre du Kremlin à la proposition américaine, qui prévoit un cessez-le-feu de 30 jours, est toujours attendue.
Trump met la pression, Poutine se rend sur le frontSource : TF1 Info
PLUS DE 70 DRONES INTERCEPTÉS PAR LA RUSSIE
Le ministère russe de la Défense a affirmé jeudi avoir abattu dans la nuit 77 drones ukrainiens au-dessus de différentes régions russes, deux jours après la plus importante attaque de ce type ayant visé la Russie depuis le début du conflit.
Les forces de défense antiaérienne ont « intercepté et détruit 77 drones aériens ukrainiens », dont 30 au-dessus de la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine, et 25 au-dessus de Kalouga, a indiqué le ministère dans un communiqué.
BONJOUR
Bienvenue dans ce direct consacré à la guerre en Ukraine, débutée il y a trois ans après l’invasion des troupes russes de Vladimir Poutine. Suivez ici, tout au long de la journée, les dernières informations sur le conflit, mais aussi les éclairages de nos experts et envoyés spéciaux sur place.
Donald Trump a annoncé, ce mercredi 12 mars, que des négociateurs américains se rendaient « dès maintenant » en Russie, avec laquelle l’Ukraine est prête à conclure un cessez-le-feu de 30 jours. La Maison Blanche a précisé que l’émissaire Steve Witkoff irait pour sa part à Moscou cette semaine. Le président américain a dit espérer que son homologue russe accepterait comme Kiev une telle trêve, tout en restant évasif quant à la pression qu’il pourrait exercer sur Moscou en cas de refus.
Dans la journée, Volodymyr Zelensky a pressé la Russie de se prononcer sur la proposition américaine, tout en assurant dans tous les cas ne pas lui faire « confiance ». Il a appelé les États-Unis à prendre des mesures « fortes » en termes de sanctions et de soutien à l’Ukraine en cas de rejet russe. Marco Rubio, le secrétaire d’État des États-Unis, a estimé de son côté que les Européens, pour l’instant exclus des discussions avec Kiev et Moscou, allaient « devoir être impliqués » sur l’Ukraine.
Ceux-ci ont de nouveau appelé à la mise en place de garanties de sécurité destinées à dissuader la Russie de déclencher un nouvel assaut, ce qu’ils devraient rappeler au G7 des chefs des diplomaties réunis à partir de mercredi au Canada. Un « consensus très large se dessine » entre Européens pour soutenir l’armée ukrainienne à l’issue du conflit avec la Russie car elle constitue la « première des garanties de sécurité » pour Kiev, a assuré mercredi le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu.
« Je m’attends à ce que toutes les missions de combat auxquelles nos unités sont confrontées soient accomplies et que le territoire de la région de Koursk soit bientôt complètement libéré de l’ennemi », a de son côté lancé Vladimir Poutine, en uniforme militaire, au chef d’état-major de l’armée russe, Valéri Guérassimov. « Les militaires ukrainiens, voyant qu’il était inutile de continuer à résister, ont commencé à se rendre activement et 430 combattants ont été faits prisonniers » dans cette zone, lui a assuré ce dernier, suggérant que ceux-ci soient « traités comme des terroristes ». Le chef de l’État russe rendait visite aux unités militaires luttant contre les Ukrainiens dans la région de Koursk.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a parallèlement constaté que les troupes russes tentaient « clairement de mettre un maximum de pression » sur le contingent ukrainien entré dans cette région à l’été 2024. « Dans la situation la plus difficile, ma priorité a été et reste de sauver la vie des soldats ukrainiens. À cette fin, les unités des forces de défense, si nécessaire, manœuvrent vers des positions plus favorables », a renchéri dans la soirée commandant en chef de l’armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky. Il a ainsi laissé entendre que ses hommes se repliaient dans ces territoires où les militaires russes ont revendiqué de rapides gains territoriaux ces derniers jours.