dimanche, mars 16

Une trentaine de dirigeant soutenant l’Ukraine ont participé samedi à un sommet virtuel organisé par Londres.
Ils y ont affirmé leur volonté d’exercer une « pression collective » sur la Russie.
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Mettre la pression à la Russie et la pousser à accepter un cessez-le-feu. C’est la volonté d’une trentaine d’alliés de l’Ukraine, réuni samedi 15 mars, lors d’un sommet virtuel organisé par Londres. Dans une déclaration finale, ces États ont annoncé qu’ils avaient décidé d’exercer une « pression collective » sur Moscou, qu’ils soupçonnent de vouloir poursuivre la guerre. 

Dans ce contexte, le président français Emmanuel Macron, une des parties prenantes à cette rencontre, a estimé que Moscou n’avait pas son mot à dire si les Ukrainiens « demandaient » l’envoi de « forces alliées » dans leur pays afin de garantir un éventuel accord de paix, un scénario auquel le Kremlin s’est jusqu’à présent catégoriquement opposé.

Minute par minute


NOUVEAU CONTACT ENTRE AMÉRICAINS ET RUSSES

Les chefs de la diplomatie américaine et russe ont « discuté des prochaines étapes » hier soir pour mettre fin à la guerre en Ukraine, quelques heures après que les alliés de Kiev sont convenus d’exercer une « pression collective » sur la Russie, qu’ils soupçonnent de duplicité.

Lors d’une conversation téléphonique, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ont « discuté des prochaines étapes du suivi des récentes réunions en Arabie saoudite et sont convenus de continuer à travailler au rétablissement de la communication entre les Etats-Unis et la Russie », a déclaré la porte-parole du département d’Etat Tammy Bruce.

Elle n’a donné aucune précision sur la date du prochain cycle de pourparlers américano-russes, hébergés par l’Arabie saoudite.

En attendant, « la balle est dans le camp de la Russie » qui devra « devra tôt ou tard (…) s’engager dans des discussions sérieuses », a déclaré de son côté le Premier ministre britannique Keir Starmer, selon lequel Vladimir Poutine « est celui qui essaie de retarder » les choses. Et ce, a-t-il relevé, quand l’Ukraine a montré qu’elle était « pour la paix » en acceptant un arrêt de 30 jours des hostilités tel que proposé par Washington.

Les Américains réclament une trêve au plus vite et ont dans ce but fait peser un poids considérable sur le chef de l’État ukrainien Volodymyr Zelensky, tandis que son homologue russe a évoqué des « questions importantes » à régler avant d’à son tour donner son accord.


La rédaction de TF1info

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