- À la veille d’une déclaration à haut risque devant l’Assemblée nationale, le Premier ministre Sébastien Lecornu a poursuivi ses tractations lundi soir.
- Le patron du PS Olivier Faure l’appelant toujours à une suspension « complète » de la réforme des retraites, sous peine de censure.
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À la veille d’une déclaration à haut risque devant l’Assemblée nationale, le Premier ministre Sébastien Lecornu a poursuivi ses tractations lundi soir, le patron du PS Olivier Faure l’appelant toujours à une suspension « complète » de la réforme des retraites, sous peine de censure. Entouré de ministres et de conseillers, le chef du gouvernement a poursuivi ses travaux pour construire deux ouvrages majeurs : ses projets de budgets pour 2026 d’un côté, et sa déclaration de politique générale (DPG).
Lors d’un premier Conseil des ministres mardi matin à l’Elysée (10h), le gouvernement présentera les projets de budget de l’État et de la Sécurité sociale, pour qu’ils soient transmis dans les temps au Parlement. L’objectif est de garder le déficit en dessous des 5% du PIB, au lieu de 4,7% initialement prévu, un assouplissement qui laisse une marge de 9 milliards d’euros pour éventuellement satisfaire les demandes des oppositions.
Sébastien Lecornu a demandé à ses ministres de mettre leurs « egos de côté »
pour « surpasser la crise politique ».
Et l’heure de vérité sera sa déclaration de politique générale, quasi bouclée, qu’il doit prononcer devant l’Assemblée mardi à partir de 15h. Les socialistes attendent à cette occasion l’annonce d’une suspension de la réforme des retraites de 2023, qui puisse être adoptée au Parlement. Une suspension « immédiate, complète »
, a insisté Olivier Faure ce lundi.




