
Le président américain, Donald Trump, a accepté d’aider la Corée du Sud à s’équiper d’un sous-marin à propulsion nucléaire pour lui permettre de faire face aux menaces militaires chinoise et nord-coréenne. Bienvenue à Séoul, l’annonce n’a pas plu à Pékin. Elle a compté parmi les sujets abordés lors de la rencontre qui s’est tenue, samedi 1er novembre, en marge du sommet du Forum de coopération économique Asie-Pacifique organisé à Gyeongju (sud-est de la Corée du Sud), entre le président sud-coréen, Lee Jae-myung, et son homologue chinois, Xi Jinping.
Si la question n’a pas officiellement été abordée, M. Xi a exprimé le souhait d’« approfondir la communication » avec la Corée du Sud, notamment pour « contribuer ensemble et avec plus d’énergie à la paix et au développement de la région ».
L’ambition sud-coréenne de se doter de sous-marins nucléaires date de la première crise nucléaire nord-coréenne, en 1994, sous l’administration de Kim Young-sam (1993-1998)
. Le président Roh Moo-hyun (2003-2008) avait tenté de mettre en place un programme secret de sous-marins de 4 000 tonnes, mais le projet, éventé, avait dû être abandonné. Une initiative similaire sous l’administration Moon Jae-in (2017-2022) avait également échoué en raison de l’opposition des Etats-Unis.
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