La diminution de la transparence de l’État inquiète en Argentine. Plus de 60 associations, ONG et organisations de la société civile dénoncent la restriction de l’accès à l’information publique décidée par décret par le président ultralibéral Javier Milei.
Avec notre correspondant à Buenos Aires, Théo Conscience
Plus d’obstacles pour accéder à l’information publique : Paula Litvachky, directrice du CELS, le Centre d’études légales et sociales, souligne que le décret signé par Javier Milei limite l’accès aux informations liées à la vie privée des membres du gouvernement, en leur laissant le soin de définir ce qui en relève.
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« C’est le cas par exemple des informations sur les antécédents professionnels des membres du gouvernement, qui sont pourtant essentielles pour déterminer s’il y a de possibles conflits d’intérêts », regrette la directrice du CELS.
Autre obstacle créé par le décret : il sera désormais impossible d’accéder aux délibérations préparatoires et documents de travail d’un dossier. Ce qui était avant l’exception quand les documents étaient classés confidentiels devient la règle.
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