
Trois jours avant son procès en appel, Christophe Gleizes confiait, lors d’un parloir avec ses proches, être confiant quant à l’issue de l’audience. Mercredi 3 décembre, la cour d’appel algérienne de Tizi Ouzou lui a donné tort, en confirmant la lourde peine de sept ans de prison prononcée à l’encontre du journaliste français de 36 ans, incarcéré depuis le 29 juin.
Le parquet avait requis dix ans de prison ferme et 500 000 dinars (3 300 euros) d’amende. « L’accusé n’est pas venu en Algérie pour accomplir un travail journalistique, mais [pour commettre] un acte hostile », a estimé le parquet. Au cours de l’audience, Christophe Gleizes avait exprimé ses regrets et demandé pardon, au bord des larmes. « Je réclame votre clémence pour pouvoir retrouver ma famille », avait-il déclaré.
En première instance, la justice algérienne avait condamné le collaborateur du groupe So Press (So Foot, Society, etc.), venu réaliser des reportages sur la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK) – le grand club de Tizi Ouzou, et l’un des plus beaux palmarès du football algérien –, à sept ans de prison ferme, avec mandat de dépôt, pour apologie du terrorisme et « possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national ».
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