samedi, décembre 27
Photographie non datée et non localisée du journaliste français Christophe Gleizes.

Trois jours avant son procès en appel, Christophe Gleizes confiait, lors d’un parloir avec ses proches, être confiant quant à l’issue de l’audience. Mercredi 3 décembre, la cour d’appel algérienne de Tizi Ouzou lui a donné tort, en confirmant la lourde peine de sept ans de prison prononcée à l’encontre du journaliste français de 36 ans, incarcéré depuis le 29 juin.

Le parquet avait requis dix ans de prison ferme et 500 000 dinars (3 300 euros) d’amende. « L’accusé n’est pas venu en Algérie pour accomplir un travail journalistique, mais [pour commettre] un acte hostile », a estimé le parquet. Au cours de l’audience, Christophe Gleizes avait exprimé ses regrets et demandé pardon, au bord des larmes. « Je réclame votre clémence pour pouvoir retrouver ma famille », avait-il déclaré.

En première instance, la justice algérienne avait condamné le collaborateur du groupe So Press (So Foot, Society, etc.), venu réaliser des reportages sur la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK) – le grand club de Tizi Ouzou, et l’un des plus beaux palmarès du football algérien –, à sept ans de prison ferme, avec mandat de dépôt, pour apologie du terrorisme et « possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national ».

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