dimanche, mai 19

Dans une interview à « Elle », le président français a précisé les modalités du nouveau « congé de naissance ».
Il sera plus court, mais mieux rémunéré que le congé parental actuel.
Les parents pourront en bénéficier à partir de la « fin 2025 ».

On en sait plus que le nouveau « congé de naissance » voulu par Emmanuel Macron. Dans une interview donnée au magazine Elle, publiée mercredi 8 mai, le président français a apporté des précisions sur ce dispositif, dont il avait commencé à esquisser les contours en janvier dernier. Un nouveau congé plus court mais mieux rémunéré. 

« Trois mois pour les mères, trois mois pour les pères, cumulables durant la première année de l’enfant, et indemnisé à hauteur de 50% du salaire jusqu’au plafond de la Sécurité sociale », a expliqué le chef de l’État. Des congés à prendre avant les un an de l’enfant et l’indemnisation sera limitée à 1900 euros, soit le plafond de la Sécurité sociale. Ce nouveau dispositif ne remplace pas les congés maternité (16 semaines) et paternité (28 jours).

Entrée en vigueur en 2025

Il doit en revanche remplacer le congé parental, créé en 1977, encore peu demandé en raison de sa faible rémunération, de l’ordre de 429 euros par mois. Le dispositif actuel permet aux parents, à l’issue de leur congé de maternité ou de paternité, de suspendre leur activité professionnelle jusqu’aux deux ans de l’enfant, trois ans si les parents se partagent le congé.

Ce n’est pas la première réforme du congé parental sous Emmanuel Macron. En 2021, la durée du congé paternité avait été allongée à 25 jours calendaires. Le « congé de naissance » sera, lui, mis en place à la fin de l’année 2025.


Zoe SAMIN

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