samedi, octobre 12

Pas un jour ne se passe sans que les médias américains consacrent au moins un article au magnat de la Silicon Valley Elon Musk, ou à l’une ou l’autre de ses entreprises : X, Starlink ou Tesla et son tout nouveau robot-taxi baptisé Cybercab.

C’est un peu comme si le milliardaire, qui a décidé de jeter toutes ses forces derrière la campagne du candidat républicain Donald Trump, était doué d’un véritable don d’ubiquité.

Une chose est sûre, il outrepasse, et de loin, le rôle traditionnellement joué par les richissimes donateurs lors des campagnes électorales américaines. En effet, il ne se contente pas d’arroser de cash la campagne de Donald Trump, notamment via le Super PAC [comité d’organisation politique] qu’il a fondé, ni de soutenir le candidat républicain sur sa plateforme X.

“Obsessionnel presque maniaque”

On le voit désormais bondir sur scène aux côtés du candidat républicain pour haranguer les foules, comme cela a été le cas le 5 octobre dernier lors d’un meeting à Butler, en Pennsylvanie. Et distiller sur sa plateforme de la désinformation de masse sur l’élection et sur les ouragans Milton et Hélène, qui ont récemment balayé la Floride et la Caroline du Nord.

Comme le résume The New York Times dans un long article publié le 11 octobre et consacré au rôle inédit joué par Elon Musk, qui est “obsédé” de façon pathologique et presque “maniaque” par la nécessité de voir Donald Trump gagner : “Dans les toutes dernières semaines de la campagne présidentielle, l’homme le plus riche du monde s’implique dans l’élection américaine d’une manière inégalée dans l’histoire moderne”.

Et le quotidien new-yorkais de souligner que l’on pourrait même bientôt voir Elon Musk sillonner les routes de Pennsylvanie, le principal État clé de cette élection, pour y faire, en personne, du porte-à-porte chez les habitants du cru et les pousser à se rendre aux urnes.

L’ombre portée de l’apartheid

Mais derrière l’hyperactivisme et l’hyperactivité tous azimuts du trublion milliardaire, une ombre se dessine, bien plus sombre, rappelle le journaliste britannique Simon Kuper dans cet article du Financial Times traduit en français par Courrier international.

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