- La musique électronique est désormais inscrite au patrimoine culturel immatériel.
- Une véritable reconnaissance pour la « French Touch ».
- Il s’agit d’une première étape avant une candidature au Patrimoine de l’Unesco.
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La Matinale
C’est officiel, la « French Touch » est inscrite au patrimoine culturel immatériel français, première étape avant une candidature au Patrimoine de l’Unesco. Un temps diabolisées en France, les musiques électroniques ont reçu cette distinction le 17 décembre dernier.
En juin, Emmanuel Macron s’était dit favorable à une candidature de la « French Touch », qui réunit les grands noms de la musique électro française, de Jean-Michel Jarre à Justice en passant par David Guetta, à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.
« Les musiques électroniques ont toute leur place dans notre patrimoine immatériel national »
, a assuré la ministre de la Culture Rachida Dati. Récemment, le ministère a créé un label pour les clubs, « lieux d’expression artistique et de fête. »
Le patrimoine immatériel regroupe les pratiques culturelles et sociales transmises de génération en génération, telles que les musiques et danses, les savoir-faire artisanaux et culinaires, les jeux et sports traditionnels et les connaissances liées à la nature.
La France a déjà fait lister une multitude de pratiques culturelles à l’Unesco, dont la baguette de pain en 2022, mais aussi l’équitation de tradition française, les parfums de Grasse, les fest-noz bretons, ou la musique gwoka guadeloupéenne et le chant maloya réunionnais.




