dimanche, décembre 28

Volumes blonds, yeux de biche, ballerines… Le style de B. B., culte et mondialement copié

Brigitte Bardot, entourée des joueurs de tennis (de gauche à droite) Lew Hoad, Pancho Segura, Barry MacKay, Andres Gimeno, Tony Trabert, Robert Haillet et Butch Buchholz, le 3 août 1961, au stade Roland-Garros, à Paris.

Brigitte Bardot avait l’art de sublimer la simplicité : B. B. n’a cessé d’inspirer par son style décontracté des pieds à la tête, magnifiant des pièces simples comme la marinière ou les ballerines devenues grâce à elle cultes.

Outre ces intemporels du vestiaire féminin, le style Brigitte Bardot, c’est aussi des silhouettes à la fois sexy et émancipées, un mélange de masculin-féminin, de western et de glamour, plus que jamais dans l’air du temps.

Danseuse classique avant de devenir actrice et chanteuse mondialement connue, Brigitte Bardot avait l’habitude des chaussons de danse Repetto. En 1956, elle demande à la marque de lui fabriquer une ballerine aussi légère et agréable, mais plus seyante et sexy. Cette ballerine, baptisée Cendrillon, s’immortalise en rouge carmin dans Et Dieu… créa la femme, de Roger Vadim.

Grâce à elle, la ballerine est descendue dans la rue et s’est même invitée à Hollywood.

Brigitte Bardot et le réalisateur Jean-Luc Godard (à gauche) après la première projection du film « Le Mépris » aux studios Victorine, à Nice, le 2 août 1963.
Brigitte Bardot et le réalisateur Jean-Luc Godard (à gauche) après la première projection du film « Le Mépris » aux studios Victorine, à Nice, le 2 août 1963.

Dans les années 1960, les femmes se marient en blanc, mais B. B. casse les codes. En 1959, elle dit oui à l’acteur Jacques Charrier en robe vichy rose aux manches trois-quarts garnie de broderie anglaise. Le tout auréolé d’une crinière blonde volumineuse, sans aucun accessoire.

L’imprimé carreaux était jusque-là associé aux torchons de cuisine ou aux pots de confiture. « J’ai dessiné une robe qui me rappelait les petites bergères du XVIIIe siècle », a expliqué le créateur de la robe, Jacques Esterel, qui en a vendu des millions d’exemplaires dans le monde.

Brigitte Bardot et son fiancé, l’acteur français Jacques Charrier, le jour de leur mariage, à Louveciennes (Yvelines), le 18 juin 1959.

B. B. a aussi donné une renommée mondiale à la marinière, qu’elle a porté ample ou près du corps. C’est Jean-Luc Godard qui a habillé B. B. en marinière dans Le Mépris, en 1963. Elle y arbore également un bandeau, devenu son autre marque de fabrique.

L’actrice a également donné son nom à un décolleté qui dévoile les épaules et le haut du buste, parfois en forme de cœur : l’encolure Bardot.

Brigitte Bardot pose lors du 8ᵉ Festival de Cannes, en mai 1955.

À la fin des années 1960, B. B., en micro-robe de cuir et chaussée de cuissardes créées pour elle par Roger Vivier, chante qu’elle n’a « besoin de personne en Harley Davidson ».

Brigitte Bardot répète une émission télévisée pour Noël à l’ORTF (Office de radiodiffusion-télévision française), le 3 décembre 1967, à Paris.

Dans les années 1970 elle devient une adepte du style Cavalli qui ouvre sa boutique à Saint-Tropez où habitait l’actrice, avec son mélange de jean et de cuir et ses imprimés animaliers.

Brigitte Bardot à l’hôtel Mount Royal, à Londres, le 9 avril 1959.
Brigitte Bardot, à son arrivée à l’aéroport d’Orly, le 27 mai 1965.
Brigitte Bardot avec l’acteur français Robert Hossein, à la première du film « Le Repos du guerrier », de Roger Vadim, le 4 septembre 1962, à Paris.

Cheveux détachés et ébouriffés, en chignon crêpé ou en choucroute, la coiffure, toujours volumineuse, de la star a été abondamment copiée. Elle a été parfois ornée d’un bandeau, pour mettre en valeur les yeux. L’actrice a mis à la mode le regard charbonneux en utilisant un eye-liner pour accentuer des yeux de biche.

Brigitte Bardot, au tribunal de Paris, le 29 janvier 1962, après qu’elle a témoigné en faveur de son ex-mari, Roger Vadim, dans le procès qui l’opposait à François Truffaut au sujet du film « La Bride sur le cou ».
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